Phénomène récurrent dans le rock helvétique, Samaël est sûrement plus connu, adulé même, à Moscou ou Leipzig qu'en Suisse. Et quitte à ne pas être prophète en son pays, le groupe valaisan a préféré traverser les océans. Après une tournée américaine avec le groupe britannique culte Carcass et une date d'anthologie à Bogota devant près de 100 000 personnes, Samaël sort de presse "Lux Mundi", un album d'une densité oppressante. Rencontre avec la fratrie à la tête de l'hydre noire, Vorph et Xy.
Le disque précédent, "Above", revenait aux racines de Samaël, avec un son très agressif et des tempos élevés. Comment avez-vous abordé "Lux Mundi"?
Vorph (guitare/voix): Je ne crois pas qu'il y ait de vrai rapport entre les deux disques. Notre idée n'était pas d'établir une continuité. C'était plutôt de faire table rase et de recommencer, faire comme si c'était notre premier album.
Xy (programmation): Après "Solar Soul",...