«Tout seul, dans mes montagnes, je me sens plutôt en sécurité.» C’est en Colombie, tout près de Medellin, que Simon Pellaud s’est réfugié après l’annulation des courses en Europe. Depuis une semaine, il vit toutefois quelque peu retranché, chez lui. La Colombie ne compte qu’une cinquantaine de cas positifs au coronavirus. Le Martignerain ne veut pourtant pas prendre le moindre risque. «Ici, je suis bien. C’est la montagne et la campagne en même temps. Je n’ai quasiment personne autour de moi. Et je fais en sorte de côtoyer le moins de monde possible. C’est plutôt sécurisant. Si j’habitais dans un appartement au milieu d’une ville, je n’y serais pas resté. Je n’y serais même pas venu.»
En Suisse, j’habite à Chemin. Mais le chemin pour y arriver est très exposé.
Simon Pellaud,...