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Coronavirus: un soutien «si loin, si proche»

La Montheysanne ne se courra pas le 23 août. Mais d’ici là, chacun peut quand même soutenir, librement et baskets aux pieds, les femmes souffrant d’un cancer.

04 juin 2020, 15:30
A Vollèges, les Rapin ont participé en famille à la version «Si loin, si proche» de la Montheysanne. Avec - c'est inédit cette année - un homme dans les rangs!

Le départ ne sera pas donné le 23 août, la faute à la crise sanitaire. Mais si la course «classique» est annulée, la Montheysanne aura lieu. Autrement. «Pour moi, il était inimaginable qu’on ait une année blanche, surtout dans cette période où le virus prend une telle place!», insiste Magaly Lambert.

La présidente de l’association qui soutient les femmes atteintes par un cancer refuse de voir leurs souffrances occultées par la pandémie: «Luttant contre de lourdes pathologies, elles doivent quand même se faire soigner en hôpital, affronter ce climat anxiogène. Nous avons voulu faire quelque chose pour les soutenir, malgré tout.»

En famille à Vollèges

Ainsi est né «Si loin, si proche». Le concept? Les personnes désireuses de témoigner leur solidarité sont invitées à s’inscrire via le site de la Montheysanne et à courir, marcher ou pratiquer du nordic walking librement, jusqu’au 23 août. «Chacun peut le faire à sa façon. Si les participants nous font parvenir des images et/ou vidéos, nous les compilerons en film souvenir.»

A Vollèges, l’idée a séduit la famille Rapin. «J’ai déjà vécu d’autres éditions. Quand j’ai vu le concept de cette année, je me suis dit: pourquoi pas? C’est sympa de participer en famille et l’important n’est pas le nombre de kilomètres effectués mais la symbolique, pour montrer qu’on reste solidaire», relève Emilie, qui s’est lancée pour l’occasion dans un tour de village avec sa maman, deux de ses sœurs et… son copain.

Ouverte aux hommes

Une première, puisque la Montheysanne se veut d’ordinaire 100% féminine. Parmi les quelque 280 participants actuels, on trouve 10% de représentants du sexe fort. Yves Ecoeur a ainsi mouillé le maillot entre Champéry et le lac d’Antème, «environ 10 kilomètres, pour soutenir la cause. Il y a une belle énergie au sein de l’équipe organisatrice», souligne celui qui s’était jusqu’ici cantonné à encourager les coureuses.

«Depuis les débuts, les hommes se sont impliqués dans la Montheysanne, en tant qu’accompagnants ou bénévoles. Cette année, ils ont l’occasion de nous aider autrement. A mes yeux, cela fait sens», apprécie Magaly Lambert, tout en assurant que cette version mixte restera une exception.

La présidente espère franchir la barre des 500 coureur(se)s. «Les sous récoltés nous aideront à financer nos ateliers (ndlr. ils devraient reprendre en septembre). Mais le plus important, c’est qu’on parle de l’association, des femmes qu’elle soutient. Qu’elles sentent qu’on ne les oublie pas.»


Infos sur www.lamontheysanne.ch ou sur la page Facebook.

 

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