Mais que devient Ignazio Cassis? Le ministre des Affaires étrangères a traversé l’année 2020 de manière transparente. Lui, l’ancien médecin cantonal aurait pu apporter toute son expérience au Conseil fédéral dans la gestion de la crise sanitaire. Il n’y a joué qu’un rôle marginal, et la plupart du temps, semble-t-il, surtout pour relayer les préoccupations des milieux économiques chères à son parti, le PLR. A sa décharge, son département est le moins impliqué des sept dans la gestion de cette crise.
L’année 2021 ne sera à coup sûr pas un copier-coller pour l’italophone. Elle vient à peine de commencer que le voilà déjà bien chahuté dans la presse alémanique. Le «Tages Anzeiger» révèle cette semaine une histoire assez troublante concernant les transferts au sein du corps diplomatique. Grand favori pour le poste prestigieux à Bruxelles, l’ambassadeur à Londres Alexandre Fasel se l’est fait souffler par sa collègue à Rome,...