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Charlotte et ses fantômes

En troquant «parfois» pour «peut-être», Patrick Fellay laisse voir la face cachée de son écriture. D'une noirceur assumée et de lueurs espérées.

10 mars 2011, 05:02

Pour qui tendait l'oreille, les albums de Charlotte Parfois le lui chuchotaient déjà... Sous son masque grivois, grinçant, drôle, Charlotte Parfois cachait de la noirceur, du désarroi et de la tendresse aussi... Le rire, le propre de l'homme, certes. Mais aussi la politesse du désespoir. C'est cette dimension jusque-là suggérée que Patrick Fellay a décidé d'explorer sur l'album «Ghost Track» enregistré à Genève en collaboration étroite avec l'ingénieur du son David Weber. Troquant pour quelques temps le «parfois» de Charlotte pour un «peut-être» ouvert, sans certitudes. A part celle que «Ghost Track» a aujourd'hui sa vie, officialisée ce samedi à la Ferme-Asile de Sion.

Exigence

«J'ai tendance à ne pas vouloir embêter, à vouloir être drôle, séduisant, sympathique... J'ai voulu faire un album plus «austère», sérieux. Je pense que les gens sont capables d'écouter un disque comme celui-ci. On a toujours tendance à les sous-estimer...» Patrick Fellay pense à voix...

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