Cinq albums en sept ans... Heidi Happy, malgré les atmos phères pastorales qu'elle met en notes depuis ses débuts, n'est pas du genre à se reposer sur ses lauriers, ou sur quelque herbe aromatique que ce soit. A chaque étape de sa déjà riche carrière, la belle Lucernoise s'est remise en question, tâchant d'être là où on ne l'attendait pas. Après les symphonies intérieures de "Hiding With the Wolves" (2011) après les bricolages tout en fraîcheur d'"On the Hills" (2012) et même une apparition aux côtés de Yello sur scène et sur disque, elle a gratifié cette année le public d'un "Golden Heart" d'une sophistication qu'elle n'avait pas encore atteinte jusque-là.
"J'avais envie de montrer plus largement l'étendue des choses que j'aime, l'exploration électronique, les morceaux se prêtant aux chorégraphies idiotes..." Référence au titre "La danse", chanté en français, qui raconte une nuit "très fun" passée en Russie, où Heidi...