DE KREUZLINGEN
Il n'est pas sûr que la Suisse, sur la route qui doit l'emmener à Minsk, en avril prochain, aurait pris la peine de traverser Kreuzlingen. Certes, ce charmant patelin à la porte de la frontière allemande, les pieds dans le lac de Constance, n'est pas repoussant en soi. Au contraire. Toujours est-il que cette étape sur le chemin de la rédemption, vers le retour dans le groupe mondial - la moindre pour un pays qui possède le meilleur joueur de tous les temps et un top 30 - sera franchie sans le moindre accroc. Bien sûr, la Suisse peut toujours laisser une plume en double, face à une vraie équipe de spécialistes. Le reste n'est qu'anecdotique, bassement matériel.
La Suisse, donc, a fait le métier. Elle a remporté ses deux premiers simples. Presque au galop. Elle achèvera la «bête» cet après-midi, au mieux. Ou dimanche. «Je suis content...