Tout semble partir à vau-l'eau depuis la crise financière. Pas tout, car le président de la multinationale canadienne Bombardier Transports André Navarri s'est montré euphorique lors de la foire Innotrans à Berlin. Il y déclarait que «jamais le moment n'a été plus propice pour faire partie de l'industrie ferroviaire». Et cela a des répercutions positives sur les usines valaisannes de Rio Tinto Alcan.
Cette déclaration datait du 22 septembre passé. Qu'en est-il un mois et demi plus tard? L'ambiance semble toujours au beau fixe. Prenons par exemple le porte-parole de Bombardier Europe à Berlin Heiner Spannuth: «Nous avons pour 30 milliards de dollars de commandes fermes», commente-t-il sobrement. Si on lui demande comment il voit l'avenir, il répond «avec optimisme mais avec prudence».
Le plein de commandes jusqu'en 2012
Pourquoi Bombardier se porte-t-il si bien? Parce que les contrats se font majoritairement avec des gouvernements, des villes et des collectivités....