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Banques centrales plus politiques

Alors que Christine Lagarde est nominée à la BCE, Donald Trump pousse deux proches à la Fed.

05 juil. 2019, 00:01
FILE - In this Thursday, Jan. 4, 2019 file photo, International Monetary Fund Managing Director Christine Lagarde, attends a session of the annual meeting of the World Economic Forum in Davos, Switzerland. European Union leaders on Tuesday, July 2, 2019, after a lengthy session of talks, have nominated Christine Lagarde as a candidate for the post of European Central Bank president. (AP Photo/Markus Schreiber, File) Belgium Europe Top Jobs

Va-t-on vers une approche plus «politique» de la conduite des affaires monétaires qu’elle ne l’a été jusqu’alors? Jusqu’ici, la décision de monter ou descendre les taux d’intérêt directeurs, de soutenir ou non le cours de change d’une monnaie ou l’ouverture des vannes monétaires a été prise par des dirigeants de banques centrales parvenus à leurs postes au terme de longues carrières bancaires ou académiques. Leurs priorités sont claires: assurer la stabilité des prix et maintenir l’inflation un peu en dessous de deux pour cent.

Néanmoins, ce fonctionnement paraît remis en question par la nomination, mardi, par le Conseil européen, de Christine Lagarde à la Banque centrale européenne (BCE), et celle, faite par Donald Trump, mercredi, de deux membres du Conseil des gouverneurs à la Réserve fédérale (Fed) américaine. Les nouveaux arrivants se sont moins illustrés comme des spécialistes de la politique monétaire que par leurs passages dans des postes...

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