«Avec les patrouilleurs scolaires, les enfants ne faisaient plus attention. L’intervention des coachs, au contraire, ne les amène pas à oublier les trois règles qu’on leur apprend lors des leçons d’éducation routière, dispensées de 1H à 3H: s’arrêter, regarder des deux côtés et écouter, traverser – en marchant – s’il n’y a pas de voiture ou qu’elles ont stoppé.»
Cheffe de poste de la police intercommunale du Salentin, Violette Sinzig en est convaincue. La formule mise en place depuis la rentrée à Saint-Maurice pour encadrer les jeunes élèves qui se rendent en classe est plus concluante que celle qui était en vigueur de 2012 à 2016. Durant ce laps de temps, le chef-lieu avait confié cette responsabilité à deux adultes. «Mais ils fonctionnaient comme des patrouilleurs «classiques» et leur présence incitait les bambins à ne plus se soucier de rien. Or les statistiques montrent que les accidents qui les concernent...