Le calme d’Angela Merkel est légendaire. Mais elle n’avait de toute façon pas d’autre choix hier que de prendre son mal en patience. Face à la fronde et à la stratégie erratique de ses interlocuteurs de la CSU, la chancelière n’avait pas les moyens de faire un acte d’autorité pour sonner la fin de la partie. Si elle devait perdre le soutien des Bavarois, son mandat serait en jeu. Alors «tous les efforts sont bons» pour maintenir l’unité de la CDU et de la CSU, avait-elle confié à ses pairs dans la journée.
Hier soir, elle devait longuement recevoir, dans la Maison Konrad-Adenauer, le siège de l...