La défense a plaidé l’acquittement mercredi au troisième jour du procès de l’ancien président de la caisse de pension des enseignants valaisans. Elle a estimé que l’accusation n’est pas crédible et que la caisse n’a pas été grugée.
L’avocat a contesté la démonstration de la volonté d'Ignace Rey de s’enrichir au détriment de la caisse. D’autant que toute l’opération basée sur le cours d’actions aurait dû être planifiée avec quatre ans d’avance. «C’est impossible», a dit le défenseur.
En 1996, un consultant externe de la caisse s’engage à prendre des options sur des actions d’une société canadienne que la caisse achète quelques jours plus tard. A la fin de l’année, le délai du droit d’option est prolongé, le consultant n’étant pas en mesure de payer pour exercer son droit.
En 1999, Ignace Rey rachète au consultant son contrat d’option, sans en informer quiconque par soucis de discrétion. Rien de répréhensible...