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A vélo dans la capitale? Les bons et les mauvais points

Délaisser sa voiture et privilégier le vélo pour se déplacer à Sion? Une bonne idée même si tout n'est pas encore parfait.

31 mai 2012, 15:57
Une piste cyclable et tout rentre dans l'ordre.

A l'occasion des dix ans de leur club, les membres de la "Petite Reine de Sion" et Yves Degoumois, président de l'association Pro Vélo Valais nous livrent leurs impressions sur la circulation à deux roues dans la capitale .

Mention bien

En guise de préambule, les adeptes du deux roues souhaitent  préciser une chose: «Nous ne sommes pas opposés aux voitures. Nous prônons la mixité et l’harmonie entre les différents moyens de transport.» Une mixité qui fonctionne bien dans certains endroits de la capitale notamment à la gare grâce aux nouveaux emplacements de parcage pour vélos. «Nous attendions cette amélioration depuis de nombreuses années, c’est un grand ouf de soulagement», note Yves Degoumois.

Toujours au rayon des bonnes nouvelles, «les zones de rencontre fonctionnent très bien et des discussions sont en cours pour pouvoir rouler en contre-sens dans les sens uniques des zones 30 comme c’est par exemple déjà le cas au Grand-Pont.» Côté pistes cyclables, l’avenue Maurice-Troillet est en train d’être dotée ce qui réjouit les habitués du vélo.

Mention insuffisant

Les pistes cyclables, un domaine où Yves Degoumois tire la sonnette d’alarme: «Les choses avancent mais lentement. Il y a des carences notamment dans la région des la rue de la Dixence et des Casernes. Un axe important et très fréquenté où il est dangereux de se mêler au trafic.» Le président de Pro Vélo émet aussi un bémol avec les pistes cyclables réalisées sur les trottoirs. «Parfois, la piste débouche directement sur une route et c’est très dangereux.»

Toujours côté points noirs, selon le président de Pro Vélo et les membres de la «Petite Reine», si la gare est désormais dotée de parkings à vélo, il est difficile d’en sortir à deux roues. «Il y a beaucoup de circulation à l’avenue de la Gare. Idem au centre ville où, si l’on enlevait les nombreuses places de parc, il y aurait beaucoup plus d’espace pour les vélos.» Enfin, ultime point relevé: «Du côté du Rhône, pour les cyclistes qui se baladent le long du fleuve, la route s’interrompt et il faut se mêler à la circulation de la gravière à Vissigen. Heureusement, il semble que ce problème va se régler avec Rhône3.»

Ils passent la 2e vitesse

Si les adeptes du vélo déplorent certains problèmes, ils ne restent pour autant pas les mains croisées sur le guidon. Ils seraient même plutôt du genre à passer la deuxième vitesse. «Avec le Slow Up, l’action «à vélo au boulot» ou le projet «à l’école en vélo», nous espérons initier une réaction en chaîne et contribuer à la mue des cités. Pour y parvenir, il faudra atteindre régulièrement la masse critique de vélos», conclut Yves Degoumois.

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