Le Verbier Festival a vu les choses en grand pour la cérémonie d’inauguration de la nouvelle saison de sa manifestation. En premier lieu, dans le choix de la soliste de la soirée: Kyung Wha Chung, légende vivante du violon, de retour sur scène après une blessure à la main en 2005. Puis au regard de son programme.
Le «Concerto pour violon et orchestre en ré majeur op. 77» de Brahms et la «Symphonie fantastique op. 14» de Berlioz. Deux pièces romantiques exigeantes présentant des modulations résolument modernes pour l’époque. Un défi de taille brillamment relevé par la Sud-Coréenne, puisque l’œuvre du compositeur allemand est réputée pour être l’un des concertos pour violon les plus difficiles à interpréter.
Œuvre révolutionnaire
Après quarante minutes de virtuosité pure, l’orchestre s’est attaqué à la célèbre pièce d’Hector Berlioz, véritable poème symphonique dans lequel transparaît toute la nature d’opiomane du compositeur français, tant les cinq...