A l'approche de la retraite, Angelin Luisier de Bagnes s'est progressivement retiré de la plupart de ses engagements publics. Mais il demeure bien placé pour évoquer divers dossiers économiques, touristiques et politiques du district d'Entremont. Entretien.
Monsieur Luisier, vous avez passé quinze ans à la préfecture de l'Entremont. A votre avis, la fonction de préfet a-t-elle encore de l'avenir?
Plus que jamais, mais aujourd'hui avec une flèche inversée à 180 degrés par rapport à la présidence du dizain d'autrefois. Le préfet oriente désormais vers le pouvoir et les services cantonaux concernés les aspirations des communes alors qu'auparavant, lorsque les communications étaient lentes, voire inexistantes, il représentait le Conseil d'Etat dans le périmètre sous mandat.
Pour un district comme l'Entremont, est-il important d'avoir un préfet entre les communes et l'Etat?
Oui, bien sûr. Etant donné que de nombreux problèmes dépassent le cadre communal (step, stand de tir, homes, service du feu,...