L'un des paradigmes fondamentaux de la politique touristique actuelle est la catégorisation en lits chauds, le plus souvent hôteliers, et en lits froids, forcément parahôteliers. Cette vision quelque peu manichéenne donne volontiers le mauvais rôle aux résidences secondaires (appartements ou chalets). La réalité est pourtant nettement plus complexe que le discours politique, comme on peut par exemple le voir à travers le cas de Verbier, station parfois montrée du doigt dans les débats théoriques sur le tourisme. D'ailleurs, ne faudrait-il pas parler plutôt de lits marchands (en appartement ou en hôtel) pour recouvrir les diverses catégories? Et regarder d'abord l'occupation plutôt que le type d'hébergement?
Le mythe des lits froids
Premier cliché à revoir pour Bagnes, la proportion de résidences secondaires. Bagnes compte en effet plus de résidences principales que de résidences secondaires. Compte tenu de l'augmentation de la population intervenue depuis, on peut ajouter que le pourcentage de résidences...