«Des têtes pensantes du PDC m'ont condamné pour «amitiés toxiques». Je paie mon soutien à certains élus.» Une semaine après sa non-élection au Conseil général de Bagnes, Roland Pierroz accepte de sortir de sa réserve. L'ancien chef du Rosalp à Verbier n'a pas goûté à sa dernière place sur la liste d.c., la seule éliminatoire du scrutin, conséquence des 158 coups de crayon reçus à l'interne. D'autant qu'il s'était mis à disposition de son parti au printemps 2007, alors qu'un poste au plénum était à repourvoir. «Bagnes m'a beaucoup apporté, à moi et à ma famille, durant près de cinquante ans. Je voulais à mon tour mettre à disposition de la commune mon expérience et mes compétences en matière de tourisme, d'économie et de management.»
Ciblé et pas protégé
Alors que s'est-il passé dimanche dernier? Roland Pierroz savait pertinemment qu'une frange du parti ne voulait pas de lui. En revanche,...