Il aurait bien aimé baptiser son festival, «Verbier atmosphère». Entre deux, la tragédie du Temple solaire était passée par là. Martin Engstroem a dû se résoudre à se la jouer moins ésotérique. Mais c’est bien une ambiance que veut vendre le directeur et fondateur qui a levé le voile mardi, dans son fief de Vevey, sur la programmation 2020, la 27e du nom.
Année Beethoven oblige, la manifestation bagnarde ne déroge pas aux commémorations des 250 ans de la naissance du célèbre compositeur. Une édition à marquer d’une pierre blanche puisque c’est la première fois que l’événement classique se pare d’un fil rouge. «Je n’aime pas les thèmes», avouera en conférence de presse le timonier. L’entorse à la règle restera donc un apax dans le lexique du festival.
Beethoven mais pas que
Mais le mélomane a lui de quoi se réjouir avec des temps forts qui vaudront assurément le détour,...