Dans la famille Darbellay, le gène de la musique traverse les générations. Il y a Jean-Luc, le père compositeur et chef d’orchestre, Elsbeth, la mère clarinettiste, Noëlle-Anne, la fille violoniste, et Olivier, le fils corniste. Tous reconnaissent des influences mutuelles inévitables: «Notre style s’est construit entouré par le paysage sonore de notre père, explique Olivier Darbellay. Quand il a commencé à composer, j’avais peut-être 8 ans, donc sa sensibilité s’est développée presque parallèlement à la mienne.» Noëlle-Anne renchérit: «C’est tout à fait naturel de travailler tous les trois. Il y a une sorte d’instinct en ce qui concerne les attentes de notre père, dans sa manière d’écrire la musique. On connaît tellement bien son univers que le travail se fait assez vite.» C’est ce qu’on constate en apprenant que les musiciens ont reçu la composition à interpréter il y a moins d’un mois!
Dialogue entre classique et moderne
Cette...