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L'interview musicale d'Olivier Delaloye

Cet été, "Le Nouvelliste" donne la parole à des personnalités romandes qui nous livrent leurs coups de cœur musicaux.

10 août 2017, 14:44
/ Màj. le 10 août 2017 à 16:00
Olivier DELALOYE, journaliste animateur.

Plutôt Paléo, Montreux ou Verbier? 
Sans aucune hésitation; Montreux! Quand on a la chance de fréquenter ce festival chaque année depuis 1984, on finit par tisser des liens. J’aime sa proximité avec les artistes, sa qualité sonore et le fait que ce ne soit pas en plein air! Surtout, le MJF a toujours su proposer au moins un artiste que j’aime et que je ne pourrais pas voir ailleurs en Suisse!

Au premier rang ou accoudé au bar?
Comme j’ai besoin de lunette pour voir de loin, c’est donc au premier rang, sans mes lunettes! Et puis quand on a Grace Jones qui arrive sur scène à moitié nue, c’est au premier rang avec mes lunettes!

Le concert de votre vie?
Prince à Bercy en 1993! Il débutait avec sa formation, les NPG et durant presque 3 heures, il a une fois de plus impressionné par son énergie, l’enchaînement de ses titres et sa direction musicale… et petit symbole sur le pendentif; il jouait pour la première fois sur scène ma chanson préférée: Pop Life!

Celui que vous avez raté?
Rick Springfield à Zürich le 18 mai! J’ai appris qu’il se produisait en achetant des billets pour Europa Park dans une station essence en Suisse allemande! Le problème c’est que le concert avait eu lieu la veille. Il a même joué en duo avec Steve Lukather de Toto! Et Toto et moi, c’est une longue histoire d’amour musicale.

La chanson ou le morceau qui vous met en transe?
Pet Shop Boys «Left To My Own Devices». J’adore ce titre dans sa version longue! Pour les Pet Shop Boys, c’était la première fois qu’il mariait un orchestre symphonique à leur électro pop! C’est un titre produit par celui qui pour moi est le meilleur producteur de pop au monde; Trevor Horn!

Celle de votre enfance?
Claude François avec «Dis lui». J’avais 5 ans et je me prenais pour lui, sautant sur mon lit et chantant la chanson par cœur, soutenu par le carton d’un rouleau de papier toilette en guise de micro!

L’artiste ultime?
Lucio Dalla! Je l’ai découvert sur une piste de danse en 1983 avec son titre sublime «Washington». A partir de là et pour toujours, il est mon artiste préféré! Pour moi la musique, c’est d’abord et avant tout, une mélodie et celles de Lucio Dalla me touchent plus que n’importe quel autre artiste! Le 29 février 2012, j’étais tout devant pour ce qui devait être son dernier concert à Montreux!

Un groupe ou chanteur valaisan?
J’ai de l’affection pour Bertrand Bitz. Il a du talent et un joli sens de la mélodie. Son dernier album est de qualité et je trouve qu’il n’a pas le succès qu’il mériterait.

Si vous étiez un artiste, vous seriez qui?
Paul Stanley le chanteur de Kiss! Ce groupe a bercé ma jeunesse qui dure encore puisque je les kiff toujours! J’adore le concept de base qui consistait à se produire maquillé, sans jamais se montrer sans maquillage! Il y a aussi les tenues, les shows démesurés… un vrai spectacle soutenu par d’excellentes chansons comme Rock and Roll All Nite.

Si vous étiez un instrument de musique?
Le saxophone! Quoi de mieux qu’un bon solo de sax sur un titre Pop, Funky ou même hard rock. Je trouve surprenant que les artistes d’aujourd’hui ne l’utilisent pas, comme si cet instrument était devenu has been. Obligé de vous dire que le groupe qui l’a le mieux exploité, c’est Spandau Ballet!

Votre dernier slow?
Avec ma fille sur le slow qui a marqué mes premiers émois; Adrian Gurvitz «Classic»... J’ai d’excellents souvenirs du quart d’heure slow dans les discothèques au début des années 80! C’était un moment parfait pour rencontrer, séduire et parfois même emballer.

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