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Il faut payer pour exister dans la campagne, mais combien? Notre enquête auprès des candidats aux fédérales

Ils sont plus de 240 à briguer l’un des dix sièges sous la Coupole. Pour sortir du lot, beaucoup sortent aussi le porte-monnaie. Etat des lieux des budgets de campagne pour cet automne.

24 août 2019, 05:30
Combien pour être élu à Berne?

A chacun ses moyens. A tous leurs ambitions. En année d’élections fédérales, coucher son nom sur une liste, c’est renoncer, pour la plupart des candidats, qu’ils soient favoris ou simplement porteurs d’eau, à des vacances lointaines, des travaux de plomberie ou une nouvelle voiture.

Pour avoir une chance de sortir du lot ou de faire un premier tour de piste réussi, il faut payer. Des affiches, des annonces, des pots ou parfois des gadgets. Il faut exister sur le terrain et dans l’imaginaire collectif des électeurs.

Des soutiens et des économies personnelles

Faire passer ses idées au-delà des serrages de pognes et des discussions de cantine, implique aussi de débourser, budgétiser, sponsoriser les messages. Tous les partis paient une partie des frais de campagne de leur liste, mais le gros des dépenses revient à chacun. Appels aux dons, soupers de soutien (qui peuvent rapporter jusqu’à 15% du budget global), contributions...

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