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En haute montagne, les cabanes n’échappent pas à la traque du coronavirus

Les cabanes de montagne voient leur organisation bousculée par la crise du Covid. Réduction de la capacité d’accueil, gels désinfectants, port du masque, distanciation sociale, autant de nouvelles règles à mettre en place à plus de 3000 mètres d’altitude. Reportage à la cabane des Vignettes au-dessus d’Arolla.

31 mars 2021, 05:30
Dernier bastion de l'activité humaine en haute montagne, les cabanes sont soumises, au même titre que les hôtels, à la lutte contre le Covid. Une tâche qui complique passablement la tâche des gardiens.

En dix-neuf ans de gardiennage, Karine et Jean-Michel Bournissen en ont connu des péripéties liées à la montagne et aux randonneurs qui arpentent les sommets de la région. Mais jamais ils n’ont vécu un chamboulement d’une telle durée, les forçant à revoir complètement la gestion de leur établissement.

Perchée sur un promontoire, à 3157 mètres d’altitude, au pied du Pigne d’Arolla, la cabane des Vignettes, comme tous les refuges de montagne en Suisse, n’échappe pas aux nombreuses règles sanitaires visant à combattre le coronavirus. Après avoir dû fermer le printemps passé après quatre jours d’ouverture, les gardiens ne badinent pas avec ce nouvel ennemi invisible, suspendu comme une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes.

Pour éviter le développement d’un foyer viral, les règles sont strictes et bien indiquées dès que l’on franchit le pas de la porte, chaussures de ski aux pieds et masque sur le nez…

La...

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