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Christophe Darbellay: «S’il le faut, nous sommes prêts à fermer une station»

Le président du gouvernement et ministre de l’économie revient sur la décision du Valais de rester une exception sur le plan suisse tant que les critères le permettront. Il a conscience que la marge de manœuvre est faible.

18 déc. 2020, 21:43
"Les acteurs touristiques sont conscients de leur responsabilité, la présence policière va les aider et je vous le redis: nous serons intransigeants. Nous devons à tout prix éviter une dégradation de la situation."

Christophe Darbellay, comment imaginer avec un taux R de 0,97 que le Valais va pouvoir rester très longtemps une exception face aux décisions du Conseil fédéral?

C’est une épée de Damoclès que nous avons au-dessus de nos têtes depuis vendredi dernier. Mais les cantons dont les critères permettent l’exception devraient utiliser leur marge de manœuvre.

Peut-on réellement concevoir un pays où beaucoup de choses se ferment pour un mois dès mardi soir, sauf dans deux, trois cantons romands?

Le Conseil fédéral et le fédéralisme permettent ce scénario. Nous allons très rapidement constater si celui-ci est réaliste ou non. Nous appelons tout le monde à être cohérent et responsable avec les mesures sanitaires très importantes à respecter.

Comment allez-vous gérer, du point de vue sanitaire, un afflux potentiel de personnes qui viendraient profiter de l’exception valaisanne? Aujourd’hui déjà, certaines stations sont bien pleines.

Les stations devront peut-être prendre des mesures pour...

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