Martial Aymon, président de la Fédération d'élevage de la race d'Hérens, est soulagé. La vache qu'il défend vient d'obtenir la certification de la Confédération. «Sans certification, pas de subventions», déclare Martial Aymon en guise d'explication de l'importance du fait. Il rappelle que tous les dix ans, les races doivent obtenir la bénédiction de la Berne fédérale. Cette fois, tout n'a pas été simple pour l'hérens. «Nous avons dû fournir passablement de compléments et de papiers», résume le président de la fédération, «mais finalement, nous avons obtenu cette certification sans trop devoir nous battre.»
Des craintes
Pendant quelques semaines, les responsables de l'élevage de la race des lutteuses ont éprouvé des craintes. Celle qui a été chargée d'étudier le dossier de l'hérens pour l'attribution de la certification est une représentante de l'Office vétérinaire fédéral, Catherine Marguerat. Or, justement, cette scientifique est venue à Verbier lors du colloque de la Fondation Manuel...