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Un sadique accusé de viols avec cruauté jugé à Sembrancher

Ce sadique obligeait des prostituées à aboyer comme un chien. 8 ans de prison requis contre ce natif de Martigny.

06 avr. 2016, 11:58
/ Màj. le 06 avr. 2016 à 12:06
«L’accusé n’a pas été adouci par une année et demi de prison» estime Mme le procureur Gwenaëlle Gattoni.

8 ans de prison pour viol avec cruauté et notamment séquestration : c’est la peine requise par le Ministère public contre un homme, natif de Martigny et âgé de 30 ans. Il aurait violé et séquestré durant l’été 2014 une prostituée française et une autre, tunisienne, dans la région de Sembrancher. Une troisième femme a échappé au pire en sautant de la voiture en marche du prévenu.

Après avoir négocié une relation sexuelle avec soumission "soft", l’homme se montrait particulièrement agressif et cruel, les traitant littéralement comme des chiennes. En effet, se faisant appeler «maître», il aimait obliger ses victimes à marcher à quatre pattes et même à aboyer.

Dominateur, il oblige une victime à s’insulter elle-même. Parfois, les sévices se prolongent pendant des heures, mélangeant actes sexuels, menaces, coups de poings et de ceinture, gifles, soumissions et humiliations. Il va jusqu’à brûler les fesses et les jambes d’une femme avec sa cigarette.

Ces prostituées, en provenance de Lyon, du Jura et Genève ont été contactées par téléphone. L’accusé s’engageait à payer jusqu’à 4000 euros pour une relation sexuelle axée sur la soumission des femmes. Mais refusera de payer.

L’homme est décrit comme «un touriste sexuel, pervers sadique entre la Suisse et l’Hexagone» par Mme le procureur Gwenaëlle Gattoni. «Pour lui, la femme est un objet sexuel ou un animal.» Parlant d’un risque de récidive élevé à très élevé, le Ministère public a demandé que le prévenu continue à être soigné en milieu fermé une fois sa peine purgée.

La défense, assurée par Me Carine Mettraux, sans porter de jugement moral, a tenté de démontrer que les prostituées étaient consentantes et qu’elles avaient accepté d’être soumises. Le jugement sera communiqué ultérieurement.

 

 

 

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