La fin du parking sauvage

Prenez un gros 4 x 4 et glissez-le dans la rue principale de Sembrancher, celle qui traverse le vieux village. L’exercice n’est pas évident: la chaussée est étroite, bordée de part et d’autre par des bâtiments qui sont là depuis quelques centaines d’années. On rajoute un peu à la difficulté en parquant sur une moitié de la route une ribambelle de voitures. «Nous avons hérité d’un urbanisme du Moyen Age», constate Bernard Giovanola, le président de la commune, «mais aujourd’hui, il y a deux ou trois voitures par famille et nous sommes bien obligés de faire avec.»

Pas de sens interdit

Les autorités ont donc décidé de «faire avec», mais de faire mieux. Depuis plusieurs années, elles préparent ainsi la restructuration du plan de circulation et de stationnement sur tout le territoire sembranchard. Celui-ci est actuellement soumis à l’enquête publique au niveau communal. Il devra par la suite être homologué...