Il est coupé en deux. Il lui manque ses jambes. Et pourtant, il trouve qu’il a beaucoup reçu dans son existence, en plus de ce qu’il est allé chercher lui-même.
Gérald Métroz a été gâté par la vie après qu’elle l’a amoché. «Gamin, je recevais des cartons de jouets envoyés par des inconnus à Noël. Des dessins d’enfants du monde entier. Une dame allemande m’a même adressé chaque année, jusqu’à sa mort, 20 marks.»
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