Le soleil inonde La Fouly en ce mardi après-midi. Les températures clémentes et un paysage de carte postale invitent à l’évasion. C’est pourtant ici, en cette fin de mois de mars qui voit les athlètes d’autres disciplines hivernales déjà profiter des vacances, que Marc Pralong s’apprête à partir à l’entraînement. «Si je me sens bien en fin de séance, c’est que je ne me suis pas bien entraîné. Il faut que les jambes tremblent, que je finisse au sol, prêt à vomir.»
L’image peut paraître extrême. Elle définit néanmoins le caractère du fondeur du val Ferret qui estime à 600 le nombre d’heures d’entraînement réparties sur une année. Acharné de travail, Marc Pralong sait que ce n’est qu’en transpirant qu’il parviendra à ses fins. «Dans un monde idéal, je gagnerais ma vie en pratiquant le ski de fond. Tout en ayant une formation universitaire à côté.»