Le Service de la mobilité de l’Etat du Valais va devoir tout mettre en œuvre pour bannir les herbicides lors du traitement des banquettes et des talus, mais aussi pour mettre la pédale douce lors des opérations de fauchage des bords de routes.
Par 73 voix contre 40 et 3 abstentions, le Grand Conseil a en effet accepté un postulat défendu par le député Emmanuel Revaz. L’élu des Verts a rappelé qu’en 2016, le canton du Valais a consacré un montant de 25 millions de francs à l'entretien des routes, dont une partie pour le fauchage et le gyrobroyage. Or de nombreux tronçons de routes seraient toujours entretenus «de façon excessive avec fauches hâtives sur toute la hauteur des talus, broyages répétés intervenant souvent en pleine floraison, et, encore plus problématique, utilisation récurrente d'herbicide».
Pour Emmanuel Revaz, certaines communes ont montré la bonne voie à suivre. «Les essais pratiqués à Bagnes et Orsières notamment ont montré qu'il était possible de réduire la charge d'entretien des talus sans pour autant nuire à la sécurité et au confort des usagers de la route.» Un argumentaire qui a donc convaincu une majorité du Parlement.