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Le franc fort et la météo plombent le camping

La saison de camping commence tranquillement. La faiblesse de l'euro et la météo maussade retiennent les campeurs.

16 juil. 2012, 17:50
Les campings n'affichent pas complets. La météo et le franc fort découragent les vacanciers.

«Cette saison s’annonce encore plus difficile que la précédente», clame d’emblée Jean-Nicolas Revaz, propriétaire du camping du Botza à Vétroz. «Le début de la saison est calme», s’accorde à dire Alain Darbellay, propriétaire du camping des Glaciers à la Fouly dans le Val Ferret. La météo variables des derniers jours et le cours de l’euro y sont pour quelque chose.

Cherté de la Suisse

«Beaucoup de clients nous disent que la Suisse est cher. Ce n’est pas forcément le coût du camping, mais le coût de la vie qu’ils fustigent», note Alain Darbellay. La faiblesse de l’euro a également des conséquences importantes pour les campings: «Avec la chute de l’euro, les prix ont diminué de 30 à 40 % en Europe et ont augmenté d’autant en Suisse. Nous avons donc enregistré une perte de clientèle terrible en 2011, soit environ 7% de diminution. C’est d’ailleurs la pire année de camping que j’ai connue. Cette saison, les vacanciers au camping sont essentiellement suisses. Même si cette clientèle-là choisit aussi souvent de partir en Europe puisque les prix sont attractifs», se désole Jean-Nicolas Revaz. Quant aux frais de fonctionnement, le propriétaire du camping du Botza rappelle qu’ils n’ont pas changé. Du coup, difficile de baisser les prix pratiqués. Et d’ajouter que l’an dernier, la faiblesse de l’euro n’en était qu’à ses débuts alors que cette année, le tourisme subira ses effets de plein fouet.

Météo

Les températures fraîches de ces derniers jours n’ont pas non plus attiré les voyageurs en Valais. Le mercure est descendu sous les 10 degrés à basse altitude hier. «Les campeurs sont des nomades. S’il fait mauvais, ils partent vers le sud ou alors ils décident de ne pas partir du tout. Leur choix se fait vraiment à très court terme», explique Paul Schnidrig, président ad intérim de l’association des campings valaisans et directeur du complexe de Brigerbad. «On paie également la mauvaise météo de l’an dernier. C’était la catastrophe et je pense que les gens s’en souviennent, même si la météo n’est pas aussi exécrable qu’en 2011», complète Alain Darbellay. Malgré tout, la saison de camping ne fait que commencer. Le beau temps pourrait faire évoluer la situation.

Qualité

Pour Paul Schnidrig, afin d'améliorer la situation, il faut tout miser sur la qualité du produit offert et sur un service irréprochable: «Il faut soigner le client. Et pour le faire, nous avons tous les outils à disposition. Nous ne devons pas aller chercher l’erreur ailleurs». Les fidèles vacanciers ne diront pas le contraire puisqu’ils reviennent d’année en année.

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