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Avalanches: dans «danger de degré 2», il y a toujours «danger»

Un tiers des coulées mortelles survient alors que le danger n’est que de degré 2 (limité) sur 5 comme c’était le cas ce week-end pour l’avalanche de Champex. Cette cote est-elle sous-estimée par les usagers de la montagne? Trois spécialistes s’expriment.

25 mars 2019, 17:01
Une vue aérienne de l'avalanche qui a emporté quatre personnes sous le Clocher d'Arpettes dimanche 24 mars. Le danger d'avalanche était alors en degré 2 sur 5.

On était loin du degré 5 décrété sur la majeure partie du canton en janvier dernier. Ce dimanche, une avalanche emportait pourtant quatre randonneurs à skis sous le Clocher d’Arpette, au-dessus de Champex-Lac, tuant un Vaudois établi en Valais. Le danger d’avalanches était alors de 2 sur les 5 paliers de l’échelle européenne.

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Comme le drame de ce week-end, un tiers des avalanches mortelles survient alors que le degré de danger est qualifié de «limité» – ce qui est le cas durant la moitié de l’hiver. En comparaison, 50% des accidents mortels ont lieu dans le degré 3, qualifiée de danger «marqué».

A 2, la plupart des pentes sont sans danger, mais elles ne le sont pas toutes.
Robert Bolognesi, nivologue, directeur de Météorisk

La cotation 2 est-elle sous-estimée? «On oublie peut-être parfois qu’il...

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