Il était parti pour six ou sept mois. Son voyage en a finalement duré treize. Gaël Métroz est parti en Orient (Iran, Pakistan, Afghanistan, Sri-Lanka) sur les traces de Nicolas Bouvier.
Si le Lidderain s'est éloigné du trajet effectué par l'écrivain dans les années 1950, délaissant les villes auxquelles il n'est «pas adapté» pour faire la route avec des tribus nomades, il n'en a pas moins expérimenté ce qu'écrivait Bouvier dans «L'usage du monde»: «On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait.»
De ses treize mois caméra au poing et coeur en bandou...