Il se définit volontiers comme le médecin des instruments de musique. Réparateur d’instruments à vent, Elie Darbellay se forme à un métier méconnu, dans un canton où les amateurs et musiciens de brass bands, fanfares, harmonies sont pourtant nombreux. Même dans le milieu, cette profession rare questionne et étonne.
Le métier n’attire que peu de postulants. L’école professionnelle d’Arenenberg, en Thurgovie, ne compte que 39 élèves venus de toute la Suisse. Ils se forment à cinq professions différentes: réparateur d’instruments à vent, facteur ou fabricant d’instruments à vent, facteur de piano, facteur d’orgue et facteur de tuyaux d’orgue.
Une passion de toujours
Dans la classe de quatrième année de réparateur d’instruments à vent, ils ne sont que deux, dont le Valaisan. Agé de 25 ans, et originaire de Liddes, Elie Darbellay travaille pour le Music Centre de Sion. Il sourit: «J’ai toujours été passionné par les instruments de musique. Tout...