Coups de bâton, de genoux, pincements très douloureux aux cuisses, injures et même tête sous l’eau: apprenti dans une boucherie, Marc* souffrait le martyre sous la férule d’un patron cogneur qui le frappait sur son lieu de travail. Ce Valaisan, à la tête d’une boucherie dans un village bas-valaisan, vient d’être condamné à trente jours-amendes avec sursis pour lésions corporelles simples et voies de fait.
Mineur, Marc a vécu un enfer, car le mauvais exemple de ce patron était suivi par deux employés adultes, un Suisse et un Portugais. Ils écopent de septante jours-amendes avec sursis pour l’un et 1500 francs d’amende pour l’autre.
Pendant un an
Marc a enduré les sévices répétés de ces trois hommes pendant une bonne année entre 2017 et 2018. «Il a subi de nombreux coups, à raison d’une fois par semaine au moins, de la part de son patron et des deux bouchers», souligne...