Les pros du bois valaisans ne font désormais plus qu’un. Ce mercredi, une assemblée constitutive virtuelle a officialisé la création de Lignum Valais/Wallis. Forte de plus de 450 membres, la nouvelle entité regroupe aussi bien des triages forestiers, des scieries, des menuiseries, ébénisteries, vitreries, entreprises de charpentes, fabricants de meubles, bureaux d’ingénieurs et d’architecture que des communes et bourgeoisies.
Mieux valoriser une richesse valaisanne
Cela fait depuis 2006 que ces professionnels du bois valaisans parlaient de fusion à travers tout le canton. En vain. Il y a une année, le projet est cependant revenu sur le tapis et Thomas Egger – alors conseiller national – a pris son bâton de pèlerin pour faire avancer cette idée d’une seule et unique faîtière valaisanne.
Le 7 octobre dernier, Lignum Oberwallis, la branche haut-valaisanne, a admis le principe et accepté la dissolution de la section alémanique. Mercredi, ce sont les collègues du Valais romand qui ont dit oui à une fusion et à la naissance de Lignum Valais/Wallis.
Lutter contre le béton
L’objectif à court terme du président Thomas Egger et son comité de sept membres représentant toutes les familles de la filière bois? Renforcer la chaîne à valeur ajoutée du bois sur tout le territoire du canton et ainsi améliorer la capacité concurrentielle du bois endogène. Pour le comité de Lignum Valais, valoriser doit devenir une priorité de cette matière première qui, actuellement, ne paie pas assez et est encore trop ignorée et prétéritée par rapport au béton par exemple.
«Il faut absolument donner une priorité au bois indigène, l’un de nos seules ressources. A commencer dans les projets de constructions publiques conduites par le canton ou les communes.» Et Thomas Egger de rappeler que des parois antibruit en bois le long des routes nationales est un autre bon moyen d’utiliser le bois dans les infrastructures tout en protégeant le climat.