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Aux calendes grecques

23 avr. 2010, 05:59

CHEF DE LA RUBRIQUE ÉCONOMIQUE

Bénéfice triplé, afflux d'argent nettement plus important que prévu, volume d'activités élevé. Credit Suisse nage en eaux claires. Pourtant, la logique boursière ne joue pas la même partition que la logique des gens ordinaires. Ces résultats, parce que, dit-on, ils n'ont pas dépassé les prévisions, ont plombé l'action de la deuxième banque suisse hier à la corbeille. Et, un malheur ne venant jamais seul, le pauvre Brady Doughan, patron du groupe, a perdu plus de 4 millions de francs en un jour sur la partie actions de son bonus. Il lui reste quand même 18 autres millions, intacts eux, d'un premier versement en cash. Ouf!

Les mauvaises moeurs qui ont conduit à la crise financière de 2008-2009 ont donc toujours cours. Ces établissements, «too big to fail» comme on dit, dont la chute mettrait en péril toute l'économie d'un pays, se placent au-dessus de la...

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