Au téléphone, quand nous expliquons le but de notre réservation, la réponse fuse. «Vous êtes bien tombés, des produits du pays, le chef ne cuisine que ça!» Sur place, la carte confirme ses dires.
Si le chef de la Maison Wenger au Noirmont fait parfois une infidélité aux producteurs du coin, c’est parce que Jérémy Desbraux veut sélectionner le meilleur des produits et privilégier les produits bios. Du coup, on se régale de crevettes suisses de Rheinfelden, de cuisses de grenouilles de Vallorbe, de ravioles aux épinards et chèvre frais de Monible, d’herbettes des Franches-Montagnes, de noix de ris de veau de la région dorés à l’aspérule odorante et oignons nouveaux… Bref, de maintes délicatesses, toujours sourcées, qui fleurent bon le terroir helvétique.
On termine enfin par une «déclinaison de lait fermier...