Près d'une personne sur trois qui séjourne illégalement en Suisse se trouve dans les cantons romands. Mais c'est surtout la région du Corps des garde-frontières V (Valais, Vaud, Fribourg) qui est concernée, avec 23% du total enregistré entre janvier et fin juillet 2015.
La Suisse alémanique, où le débat autour de l'asile et des requérants érythréens s'amplifie à l'approche des élections fédérales, n'abrite que 20% des résidents illégaux. Elle arrive non seulement derrière la Suisse romande, mais aussi largement derrière le Tessin, indique à l'ats l'Administration fédérale des douanes (AFD) sur la base de ses statistiques.
Le canton italophone recense, et de loin, le plus de clandestins, avec 51% des 13'168 séjours illégaux constatés sur le territoire de la Confédération durant les sept premiers mois de l'année. La plupart proviennent d'Erythrée.
Le total des clandestins de 2014 devrait être bientôt dépassé. Il s'était hissé à 14'265 l'an passé.
Lorsqu'un résident illégal est arrêté par les garde-frontières, il se retrouve confronté à trois options. Soit il dépose une demande d'asile, soit la Suisse le renvoie dans le pays d'où il vient, soit il est remis à la police. Cette dernière possibilité intervient en cas de falsification de documents par exemple.