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Aide à la jeunesse: le Valais adapte son langage et ses outils

Le service cantonal valaisan de la jeunesse souhaite davantage de dialogue et d'interactivité directe avec les jeunes. De nouveaux outils de communication ont été mis en place.

21 avr. 2015, 11:57
A man uses his iphone at the Enge train station in Zurich, Switzerland, pictured on July 3, 2012. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Ein Mann bedient sein iphone vor der Bahnhof Enge in Zuerich, aufgenommen am 3. Juli 2012. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Réseaux sociaux, blog, langage jeune, le service cantonal valaisan de la jeunesse change de ton et d'outils pour interpeller son public cible. Il veut davantage de dialogue et d'interactivité directe avec les jeunes et entre les jeunes.

"Nous avons adapté notre langage", a expliqué Diana Quinodoz du service de la jeunesse mardi lors de la présentation de la nouvelle voie de communication. "Nous nous adaptons aux formes de communication des jeunes que nous appliquons sur tous les médias utilisés".

Non que l'Etat n'utilisait pas Internet jusqu'à présent, mais "de manière éparpillée", précise Mme Quinodoz. Désormais, toutes les plates-formes sont reliées. Twitter, facebook, instagram, youtube, chaque information sera relayée sur tous les réseaux. Et une application pour smartphone et tablettes est en développement.

Impliquer les jeunes

L'enjeu n'est autre que d'avoir une communication plus transparente et directe. Au fil du temps, les demandes d'aides financières venant de structures professionnelles comme des centres de jeunes ou de loisirs ont pris le dessus.

Le délégué cantonal à la jeunesse Paul Burgener veut inverser la tendance. Les demandes doivent davantage venir des jeunes eux-mêmes, souhaite-t-il. Mais présenter une demande implique des démarches administratives d'autant plus rébarbatives qu'elles sont rédigées dans un langage trop éloigné de celui des jeunes.

Avec une présence plus affirmée et dynamique sur les réseaux sociaux, le service a aussi adapté ses formulaires aux outils actuels. Il sera ainsi possible de remplir une demande d'aide financière pour un projet directement depuis un smartphone.

Changer l'image

Pour le président de la commission des jeunes Stéphane Ganzer, il en va aussi de l'image de l'autorité. Pour les jeunes, l'Etat est souvent assimilé au "flic", à celui qui réprime. "Il est temps de donner de l'Etat l'image de celui qui accompagne et entretient un lien humain avec la jeunesse".

La commission, depuis sa création en 2001, n'est pas restée inactive. En quinze ans, elle a reçu près de 1300 demandes d'aides financières et en a accepté un millier. Elle a soutenu ces projets, qui vont d'une simple animation locale à l'organisation du parlement des jeunes, pour un montant cumulé de 3 millions de francs.

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