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Affaire Giroud: les vignerons valaisans passent à l'offensive

A la suite des dernières révélations de la RTS sur l'affaire Giroud, l'IVV passe à l'offensive. L'institution exige une "transparence totale".

23 mai 2014, 15:39
Selon les reportages diffusés sur la RTS, Dominique Giroud avait justifié l'emploi de fausses factures en 2012 devant les enquêteurs fédéraux, affirmant: "C’est une pratique courante en Valais."

L'Interprofession de la vigne et du vin du Valais (IVV) réagit vivement suite aux dernières révélations de la RTS sur l'affaire Giroud, liées à l'emploi de fausses factures dans le milieu viticole. Si nécessaire, l'institution fera le ménage au sein même de ses instances.

L'IVV demande qu'une "transparence totale" soit faite sur toutes les affaires et notamment sur les personnes impliquées. "Il faut crever l'abcès, nettoyer les écuries d'Augias pour pouvoir passer à autre chose", annonce l'IVV vendredi dans un communiqué.

L'institution exige que les noms des caves ou des vignerons concernés par l'établissement de fausses factures soient rendus publics. "Il en va de la crédibilité et de l'image de toute une profession qui est propre dans sa grande majorité".

Pour cela, l'IVV compte approcher la RTS: "Nous demanderons à la télévision de nous livrer les noms et si certains encaveurs font partie des instances de l'IVV, ils devront se désister ou seront suspendus jusqu'à ce qu'il y ait un jugement", a précisé à l'ats Paul-André Roux, président de l'IVV.

Premier désistement

Le ménage a déjà commencé au sein même de l'IVV. Ainsi, un membre du Groupement des encaveurs indépendants (GENI), dont fait partie Dominique Giroud, a renoncé à participer à la commission qualité de l'IVV.

L'homme compte ainsi éviter les amalgames. Il a renoncé "catégoriquement et de lui-même", souligne l'IVV.

Pris au sérieux

La branche viticole valaisanne affirme prendre "très au sérieux" les accusations liées aux pratiques de fausses factures dans le milieu du vin en Valais. Les éléments d'intérêt public doivent être connus de tous, a-t-elle encore fait valoir, et pas seulement par quelques médias.

Selon les reportages diffusés sur la RTS, Dominique Giroud avait justifié l'emploi de fausses factures en 2012 devant les enquêteurs fédéraux, affirmant: "C’est une pratique courante en Valais." L'IVV n'avait dans un premier temps pas souhaité commenter le dossier et les enquêtes en cours.

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