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Affaire Bettschart: les députés veulent une Commission d'enquête parlementaire

Le Grand Conseil a accepté jeudi le principe de la mise sur pied d'une Commission d'enquête parlementaire (CEP) sur le Réseau santé Valais suite à l'affaire Bettschart.

14 nov. 2013, 17:46
Le professeur Bettschart (au premier-plan) reçoit du soutien de patients et de professionnels.

Le vote sur le principe de la mise sur pied d'une Commission d'enquête parlementaire (CEP) sur le Réseau santé Valais suite à l'affaire Bettschart a divisé le Parlement en deux clans. D'un côté les groupes C, appuyés par les Verts, ont dit non, alors que tous les autres groupes se sont prononcés positivement. Finalement, la CEP a obtenu 66 oui, 60 non et 2 abstentions.

Le dossier passe maintenant dans les mains du Conseil d’Etat et le dossier reviendra sur la table du Parlement lors de la session de décembre.

L'opposition du PDC

Le chef du groupe PDC du Bas Jérôme Buttet constate qu'une enquête interne a déjà abouti et qu’une autre a été lancée par le Département de la santé, en donnant un mandat à un expert étranger neutre. Le député et pharmacien doute que le Parlement pourra trouver parmi ses membres entre 5 et 13 membres ayant les qualités requises pour mener une telle enquête, tout en étant neutres. "Laissons l'expert mandaté travailler sereinement", demande-t-il. Il sera temps, selon le démocrate-chrétien, de prendre des mesures lorsque les conclusions du rapport seront connues.

Le chef du groupe PDC du Haut, Beat Rieder demande de ne pas politiser cette question. "Pour ma part, je fais confiance à la cheffe du département. Une CEP est une perte de confiance et une perte de patients." Pour David Théoduloz (PDC du Centre): "L'attractivité de l’hôpital du Valais est en jeu. Il ne faut pas se précipiter alors qu’une expertise neutre est en cours".

Les raisons de la CEP

Le socialiste Jean-Henri Dumont explique que la CEP ne va pas traiter les aspects médicaux de l'affaire, ils seront analysés par l’enquête demandée par Esther Waeber-Kalbermatten. La CEP gérera les éléments politiques, comme la question du deuxième avis médical systématique. La CEP est un complément par rapport aux enquêtes déjà lancées, estime la majorité du Parlement.

Pour l’UDC Bruno Perroud, la confiance envers la direction du RSV est au plus bas, d'où la nécessité d’une commission d’enquête, qui permettrait notamment d’écouter le personnel, de rassurer les patients et de supprimer la suspicion politique.

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