La justice valaisanne a décidé de classer l’affaire de l’accident mortel survenu sur le chantier de l’autoroute A9, dans le tunnel de Riedberg le 28 juin 2018. Ce jour-là, un ouvrier portugais de 52 ans, domicilié dans le canton de Zurich, avait perdu la vie, alors qu’un de ses collègues avait été grièvement blessé.
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Les circonstances du drame
Après son enquête, le Ministère public a pu établir les faits. Selon lui, les deux employés n’ont pas respecté les consignes qui leur avaient été données lors de cet accident mortel.
Les ouvriers qui travaillaient dans le tunnel utilisaient un élévateur doté d’une nacelle de protection. Une chute de pierres a endommagé cet engin. Deux ouvriers sont alors montés sur l’élévateur pour le réparer. Pendant la réparation, une nouvelle chute de pierres est intervenue. Les deux occupants ont alors sauté hors de la nacelle, alors qu’ils avaient reçu «l’instruction de rester sur la plateforme sécurisée et dans la nacelle protectrice en cas d’éboulement».
C’est lors de ce saut, sans être touchés par des pierres, que les deux hommes ont été blessés, mortellement pour l’un d’eux.
Les responsables du chantier ne seront pas poursuivis par la justice valaisanne, parce que «la méthode de percement choisie et les mesures de sécurité étaient adaptées» aux conditions, déclare le Ministère public.
L’affaire a été classée. Aucun recours n’a été formulé contre cette décision.