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Zones à bâtir: peu de chance pour le référendum, selon un expert

Le Valais aura de la peine à trouver les sept autres cantons pour le référendum contre la révision de la loi sur l'aménagement du territoire qui réduit les zones à bâtir, estime Alfred Rey. Le spécialiste des questions financières et régionales espère que l'usam se lance dans la bataille.

24 juin 2012, 14:27
La révision sert de contre-projet à l'initiative pour le paysage que ses auteurs sont  prêts à retirer dès que la loi sera entrée en vigueur.

Ce sera "très difficile" pour le Valais de convaincre sept autres cantons alors que, selon les chiffres dont il dispose, Alfred Rey n'en voit que six dans une situation comparable à celle du Valais. Il s'agit du Tessin, des Grisons, de Glaris, du Jura, de Fribourg et de Soleure, affirme l'ancien vice-directeur de l'Administration fédérale des finances et ex-délégués aux questions financières du Valais.

Dans certains cantons, la décision revient au Grand Conseil et elle doit être prise dans un délai de moins de 100 jours, avec les vacances entretemps, relève Alfred Rey dans une interview au "Matin Dimanche". Selon lui, "cette idée tombée du ciel au dernier moment est un signe supplémentaire d'improvisation".

SAB ou usam

Pour M. Rey, le Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB), créé en 1943, est bien placé pour mener le combat. Il ne faut surtout pas créer une nouvelle structure, mais le SAB devrait être renforcé, car il manque de moyens.

Concernant la révision de la loi sur l'aménagement du territoire, Alfred Rey est d'avis qu'il s'agit d'un enjeu national et pas uniquement valaisan. Il espère donc que l'usam décide de lancer le référendum.

Votation à gagner

Le référendum est une chance, mais encore faut-il gagner la votation populaire qui suivra. Sans compter qu'il reste à savoir ce que deviendra l'initiative pour le paysage qui a provoqué la révision. Il est prévu que ses auteurs la retirent si la loi révisée entre en vigueur.

Pour M. Rey et le Valais, l'initiative est plus favorable que la loi révisée. La première gèle certes pour 20 ans les zones à bâtir actuelles, mais la seconde va plus loin puisqu'elle fixe les besoins pour les 15 ans à venir et demande que le surplus soit dézoné.

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