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WEF 2015: la reprise économique de l'UE est importante pour la Suisse

En marge du Forum économique mondial de Davos, le ministre de l'économie Johann Schneider-Ammann a estimé jeudi que la décision de la Banque centrale européenne de racheter massivement des dettes était une bonne nouvelle pour la Suisse.

23 janv. 2015, 07:04
"Il est primordial que les partenaires commerciaux de la Suisse bénéficient d'une bonne conjoncture économique", a déclaré Johann Schneider-Ammann.

La décision de la Banque centrale européenne (BCE) de racheter massivement des dettes est une bonne nouvelle pour la Suisse. La reprise économique de l'Union européenne (UE) est importante pour le pays, a estimé le ministre de l'économie Johann Schneider-Ammann.

Le redressement économique de l'UE doit être encouragé, mais pour cela "elle doit prendre des risques structurels", a déclaré jeudi le conseiller fédéral en marge du Forum économique mondial (WEF) à Davos (GR). Il est primordial que les partenaires commerciaux de la Suisse bénéficient d'une bonne conjoncture économique, a-t-il ajouté.

Déterminée à contrer le risque de déflation et à stimuler l'économie de la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé des rachats massifs de dette, qui s'élèveront à plus de 1100 milliards d'euros. Cette offensive monétaire était très attendue face à la faiblesse récurrente de l'évolution des prix en zone euro.

Un sujet que Johann Schneider-Ammann a notamment abordé avec la première ministre lettone Laimdota Straujuma - pays qui assume la présidence tournante de l'UE – lors d'une rencontre. Selon elle, la décision de la BCE permet à l'UE de faire face au risque de déflation et elle lui laisse le temps de mettre en œuvre les réformes nécessaires.

Depuis son arrivée à Davos, le conseiller fédéral s'est également entretenu avec le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel et le commissaire européen chargé de l'emploi et de la croissance Jyrki Katainen. Ils ont évoqué l'initiative contre l'immigration de masse.

Johann Schneider-Ammann ne s'est pas montré très optimiste concernant la position de la nouvelle commission européenne. D'après lui, elle ne pourra pas se montrer flexible sur des principes de base, comme la libre circulation.

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