François Hollande s'est "félicité" vendredi à Davos (GR) des rachats massifs de dettes annoncé la veille par la Banque centrale européenne (BCE). Mais le président français a prévenu que cela ne dispensait pas de faire des réformes.
"Dans le respect de son indépendance, je ne peux que me féliciter de ces décisions", a-t-il déclaré à la presse à son arrivée au Forum économique mondial (WEF). Il a estimé que la BCE "jouait son rôle" quand elle "luttait contre le chômage" et faisait "en sorte que la croissance soit prioritaire".
Pour autant, a-t-il souligné, les décisions de la BCE "ne doivent pas nous empêcher de faire nos réformes".
Il appelle l’économie à s’allier contre le terrorisme
Le président français François Hollande appelle les milieux économiques à s’engager dans la lutte contre le terrorisme. Face à "une bête qui vous frappera aussi le moment venu", la réponse doit être "globale, internationale et partagée entre les Etats, les gouvernements, mais aussi les entreprises".
Dans son allocution, il s’est adressé en particulier aux grandes entreprises actives dans les technologies, pour améliorer la cybersécurité. Le chef de l’Etat enjoint aussi le "système financier" à "couper les sources de financement" du terrorisme.
"Vous, forces vives du monde, grands acteurs devez faire preuve de vigilance et d’engagement", ajoute François Hollande, s’adressant au parterre de décideurs venus très nombreux assister à son discours. Car "il n’y aura pas de prospérité sans sécurité".