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Violences sexuelles: la notion de consentement divise les Suisses

Les Suisses sont partagés sur le consentement, selon une étude. Pour Amnesty International, ce principe est le meilleur moyen de lutter contre les viols.

13 avr. 2022, 00:01 / Màj. le 13 avr. 2022 à 07:25
Actuellement, le droit pénal ne reconnaît le viol que s’il est  perpétré sous la contrainte, et si la victime est une femme.  Une révision est en cours.

«Seul un oui est un oui». Alors que le droit pénal en matière sexuelle est en cours de révision par le parlement, Amnesty International a défendu hier l’introduction du principe du consentement dans la loi afin de lutter contre les violences sexuelles. «Dans la société et au niveau politique, la thématique du consentement est toujours plus présente. Pour les plus jeunes, le consentement va davantage de soi», se réjouit Alexandra Karle, directrice.

L’organisation a présenté une étude sur la perception des violences sexuelles par la société. Les résultats montrent que 45% des Suisses seraient en faveur de l’introduction du consentement dans la loi (sur 1000 personnes interrogées). Pour 27% des sondés, la solution «Non c’est non», soit un refus clairement exprimé, est la meilleure manière de combattre les violences sexuelles. Enfin, 15% n’ont pas d’avis et 13% se prononcent en faveur du statu quo, soit la reconnaissance d’un viol...

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