Les répercussions de l’affaire Pierre Maudet sont multiples, y compris pour la presse. La RTS a révélé dimanche que le conseiller d’Etat genevois était informé par une journaliste de Tamedia. Hier, Ariane Dayer, rédactrice en chef de la réaction Tamedia en Suisse romande et du «Matin Dimanche» a répondu à nos questions par une déclaration générale. «Nous confirmons qu’en automne 2019, nous avons découvert qu’une collaboratrice avait régulièrement informé Pierre Maudet des intentions des rédactions («Matin Dimanche», «Tribune de Genève» et «24 Heures») sur la couverture de cette affaire.» Pour Ariane Dayer, c’est clair: «En ce faisant, la collaboratrice violait à la fois la déontologie et ses obligations professionnelles, trahissait ses collègues et sa hiérarchie.» La rédactrice en chef affirme que «dès que nous l’avons appris, elle a été licenciée et a quitté l’entreprise».
Ariane Dayer conclut sur la situation actuelle: «Aujourd’hui, les rédactions sont choquées, mais sont conscientes que...