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Une procédure en deux temps Le dépistage génétique divise

Fécondation in vitro Le diagnostic préimplantatoire a du plomb dans l'aile. Une forte opposition se dessine contre le dépistage des maladies génétiques. Le Parti évangélique en appellera au peuple.

13 déc. 2014, 00:01
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BERNE

CHRISTIANE IMSAND

Les Chambres fédérales ont achevé, hier, leurs travaux en mettant sous toit la révision de la loi sur la procréation médicalement assistée qui autorise le diagnostic préimplantatoire (DPI). Entre autres innovations, la réforme rend possible le dépistage préventif de la trisomie 21. On est pourtant loin du consensus.

Comme c'est généralement le cas lorsque l'éthique entre en scène, les étiquettes partisanes deviennent secondaires. La plupart des formations sont profondément divisées. Le Parti évangélique (PEV), qui annonce le lancement d'un référendum, est d'ores et déjà assuré d'obtenir de nombreux soutiens politiques. Il aura aussi celui des associations de personnes avec handicap, qui craignent une dérive eugéniste.

Tout est parti du corset auquel est soumise la fécondation in vitro (FIV). Actuellement, les couples qui se savent porteurs d'une grave maladie héréditaire ne peuvent pas procéder à une analyse avant le transfert de l'embryon dans l'utérus de la mère. En...

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