M. Santos a participé à un conseil de sécurité dans le département d'Arauca, où a eu lieu l'accrochage meurtrier.
Les militaires ont été attaqués par quelque 70 guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) dans cette région frontalière avec le Venezuela, une zone de transit où opèrent aussi la rébellion de l'Armée de libération nationale (ELN), ainsi que diverses bandes criminelles.
Cinq blessés
Douze combattants des FARC ont été capturés, dont cinq ont été blessés, à la suite de la riposte de l'armée.
Le président Santos, qui a ouvert l'an dernier des négociations de paix, délocalisées à Cuba, avec la guérilla, a lui dit que ces attaques ne représentaient «pas la bonne voie» et seraient «combattues avec force».
«J'ai donné des instructions à nos forces pour qu'elles ne cessent pas un seul instant de faire feu jusqu'à parvenir à un accord final», a lancé le chef de l'Etat colombien.
Plusieurs autres militaires tués
La veille, les autorités ont annoncé que quatre militaires et six guérilleros avaient été tués dans d'autres combats qui ont eu lieu samedi dans le département du Gaviare (sud), autre fief des FARC.
Au total, au moins 19 militaires ont trouvé la mort dans la seule journée de samedi, l'un des pires revers enregistrés par l'armée depuis plusieurs mois.
Fondées il y a 49 ans à la suite d'une insurrection paysanne, les FARC, plus ancienne rébellion d'Amérique latine, comptent encore selon les autorités, quelque 8000 combattants, repliés essentiellement dans les régions rurales.