L'homme a toujours soutenu qu'il avait pris la peine d'informer sa caisse de compensation par écrit.
Le Tribunal des assurances sociales du canton de Zurich lui avait donné raison. Il avait jugé que le retraité, qui avait agi en toute bonne foi, ne pouvait être tenu de restituer les rentes. La caisse de compensation était responsable de n'avoir pas correctement tenu son dossier. Veuf en 1995, l'homme s'était remarié six ans plus tard.
En dernière instance, le TF conteste la bonne foi du retraité et relève que l'intéressé aurait dû recontacter la caisse en s'apercevant qu'il continuait à toucher sa rente après son remariage.
Toute personne qui s'est remariée peut constater elle-même qu'il y a un problème si elle continue de percevoir une rente qui ne correspond plus à son état civil.